Monsieur Galenc nous a quittés dans ses 96 ans.
Depuis 8 ans Mr Galenc nous a suivis, et aidés financièrement. Par une dotation il a prévu de continuer après sa mort ce qu’il a entrepris de son vivant.
C’était un homme rugueux, qui a démarré comme aide boulanger (il en a profité pour marier la fille du patron) et qui a terminé sa vie professionnelle comme contrôleur général de Lafarge.
Je le rencontrais une à deux fois l’an. Élégance ou désintérêt, il affectait de la distance avec l’usage que nous faisions de ses prodigalités.
Ce qui le différenciait, c’était l’amour indéfectible qu’il portait à Yvette, sa femme, et la fidélité à leur engagement de couple qu’il manifestait. Ainsi, pendant ces huit années où je le visitai, il a poursuivi leur idée commune de se survivre à travers une action fraternelle tournée vers l’enfance.
C’est grâce à ce soutien que nous avons osé l’internat
Nous l’avons appelé « Internat Louis et Yvette Galenc », et sommes heureux d’avoir pu lui envoyer les photos de l’inauguration deux mois avant qu’il ne nous quitte.
Bon vent à tous les deux, là où suivant votre croyance vous vous êtes retrouvés.
Si vous décidez une petite visite touristique sur notre terre, passez par Abalak : vous y verrez le sourire de ceux qui vous doivent leur scolarité parmi les 50 enfants qui y séjournent.